Les coiffures constituent une des expressions les plus intimes d’un héritage qui tire ses racines dans les traditions africaines. Dans plusieurs pays africains les femmes ont optées pour les tresses.

Les coiffures occupent une place de choix dans le commun de la vie des femmes africaines. Si dans quelques sociétés africaines hommes et femmes se rasent entièrement le crâne, nombreuses sont celles qui préfèrent garder leur chevelure pour se faire une coiffure. Et comme coiffure les femmes africaines préfèrent les tresses encore appelé les nattes. C’est le cas, des Peuls ou des Bororos du Cameroun. Les Africaines ont une texture des cheveux, qui permet toutes sortes d’inventions. Les tresses est alors la coiffure de toutes. Faire des tresses devient alors pour elles un art, une passion.

Les tresses sont un art si riche culturellement et si unique.Pour vouloir se faire tresser, il faut avoir beaucoup de patience, car cela dure des heures, voir une ou deux journées. Tout dépend de la longueur des cheveux et de la grosseur des tresses. Car il existe des nattes très fines et celles qui sont grosses.Ces tresses elles les gardent un bon moment avant de les défaire pour en faire d’autres. Ainsi, les femmes africaines passent des heures à faire tresser leur chevelure en des fines nattes. Pour y arriver, des nombreuses femmes disent faire un énorme sacrifice. Plusieurs femmes disent ressentir mal à la tête puisqu’on tresse en tirant les cheveux par contre d’autres disent ne rien ressentir que cela est une question d’habitude. Comme pour dire que pour être belle il faut « souffrir ».

Augustine Asta